Ce matin-là, je suis resté planté devant mon dressing débordant pendant plusieurs minutes, atteint du syndrôme féminin du « jérienàmemettre » et hautement sceptique face à cette mi-saison que je ne sais comment habiller. Je décide donc d’assumer pleinement mon côté acheteur compulsif, hérité de gènes maternels endurcis par trois générations de professionnelles de l’achat. Ce midi, j’irai chez Jules pour acheter des pulls. Dans la vie, il faut des objectifs, pas vrai ?
C’est ainsi qu’après un léger repas, je me dirige donc vers ma boutique de prédilection où, étrangement, les vendeuses connaissent presque toutes mon prénom. Je déambule dans les allées, seul dans le magasin, jusqu’à me faire alpaguer par une charmante vendeuse : vendeuse 1.
- Bonjour monsieur ! Vous avez vu notre promotion ?
Je souris en opinant de chef et en pointant les 72 affiches qui hurlent, en orange sur fond noir, qu’il y a 15 euros de réduction à l’achat de deux pulls.
- Ben oui, j’ai vu, oui…
Pris d’un doute subtil entre pulls, gilets, sweats et autres innovations vestimentaires, je me permets la question :
- Dites-moi, qu’est-ce qui rentre dans la catégorie « Pulls »
- Hé bien…heu…les pulls…
Et là je me dis : mais oui John, bien sûr ! Et pourquoi j’y avais pas pensé plus tôt ! Face à mon rictus qui semblait dire « mais vas-y, prends-moi pour un con, je te dirai rien », elle me précise que certains clients apportent des chemises et des pantalons en réclamant la promotion et en refusant catégoriquement de comprendre qu’une chemise ou un pantalon, hé bien, c’est pas un pull ! Bref, après cette petite mise au point, je me dirige les bras chargés vers la cabine d’essayage.
Parenthèse technique d’usage : les cabines d’essayage sont illuminées par des spots entourés d’un cylindre métallique dont les bords se trouvent être très…très tranchants. Fin de la parenthèse.
Je m’ingénie donc à l’essayage des pulls quand soudain, mes immenses bras en gesticulation amènent ma main gauche à percuter violemment l’éclairage de la cabine (cf. parenthèse d’usage). Je lâche un « outch ! » ferme et discret. Vendeuse 2 :
- Tout va bien monsieur ?
- Oui, oui…
Pff ! Même pas mal ! Je continue donc mes essayages quand tout à coup, je me rends compte que le miroir est maculé d’une giclée de sang, digne de celle d’un serial killer qui aurait abusé de son couteau suisse. Deux possibilités : soit mon ami Dexter n’est pas très loin et les vendeuses ne vont pas tarder à y passer, soit cette douleur au doigt n’est pas si innocente que cela. De fait, ma main, ainsi que le sol de la cabine, ainsi qu’un bonne partie des pulls que je viens d’essayer, ainsi que la banquette, ainsi que le rideau se sont transformés en un remake de Psychose.
- wow wow wow ! * panique *
- Tout va bien monsieur ?
- Ah ben non ! Non, là y a comme un problème…
- Vous voulez une taille au-dessus ?
Vendeuse 2 arrive à mon secours et découvre la scène. Panique ! « Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! ». Je souris, me voulant rassurant…ce qui provoque chez elle une étrange hystérie. Pendant que le sang continue à couler, les vendeuses lancent un plan d’urgence de sauvetage…des pulls ! « Ne bougez pas de là monsieur ! Je prends les pulls ! ». Ha ben oui, prenez donc, ce serait quand même dommage que je ruine les vêtements en me vidant de mon sang… Hum ! Rapidement, vendeuse 2 nous ramène une trousse de secours de la taille d’un caddie du Colruyt et je me mets soudain à l’imaginer me suturer avec du fil à coudre et une aiguille à raccommoder…les pulls !
Rapidement, les trois vendeuses sont à mes pieds et me couvrent de soins : pansements, désinfectant, sparadraps, compresses. Vendeuse 1, avant de m’appliquer une bonne dose de désinfectant, me prévient, l’air pincé, que ça pourrait « piquer un peu ». Amusé par la situation improbable, je sors ma carte « humour de base » et au moment où le produit froid touche ma peau, je me mets à hurler gravement « whouuahhahahah !!! ». Vendeuse 1 se met alors à hurler avec moi jusqu’à ce que j’annonce : « Nan mais je déconne, hein ! ». Ca amuse beaucoup vendeuse 2 et vendeuse 3. Vendeuse 1, elle, ne trouve pas vraiment ça drôle. Bon, ok, je sors ! Le doigt enturbanné, je peux continuer mes essayages presque tranquillement. Merci les filles.
Prise d’un certaine affection pour l’homme blessé que je suis, vendeuse 2 devient alors mon coach personnel : « Dites, vous allez en prendre un 4ème hein. Non ? C’est bête sinon, vous perdez 15 euros. Montrez-moi un peu ce que vous avez pris. ». Je trouve ça amusant et décide donc de me laisser faire. Je lui précise que je n’ai rien vu d’autre mais vendeuse 2 a plus d’un tour dans son sac :
- Bon attendez un peu. Regardez moi.
- Hein quoi ?
- Ben oui, regardez moi et faites moi un beau sourire
- *sourire bête*
- Hmmm…vous avez déjà essayé les losanges ?
- Hein ?
- Les losanges ? Vous avez déjà essayé ?
- …Hein ?
Elle me propose donc un charmant petit pull dont elle me vente les mérites. Incrédule, je me dirige néanmoins vers les essayages (avec une petite angoisse depuis l’incident). Et vendeuse 2 me suit ! Mais oui !
- C’est gentil mais je peux essayer tout seul.
- Ah ! Heu…ben oui mais je veux voir ce que ça donne hein !
- Hmmmm
Après tant et tant d’attention, je finis à la caisse (les losanges dans mon panier d’achat) où vendeuse 1 semblait impatiente de me voir arriver. Il fallait bien une petite cerise sur le gâteau…non ?
J’avais préalablement flashé sur une ceinture…mais pas n’importe laquelle ! L’objet ne possède aucun trou et se compose uniquement, à une extrémité, de deux anneaux placés côte à côte. J’ai beau travailler dans le milieu de l’innovation, il s’agissait-là d’une prouesse technique dont le fonctionnement m’échappait. Je demande donc, en tout naïveté, à vendeuse 1 si, à défaut d’un mode d’emploi détaillé, elle peut me faire une démonstration. Vous saurez que les vendeuses de chez Jules sont vraiment, mais vraiment dévouées. A tel point que la gentille demoiselle quitte son comptoir pour s’agenouiller devant moi et réaliser sa démonstration directement sur le client !
C’est donc avec étonnement et rires étouffés que les autres vendeuses et clients observent la scène de la demoiselle dans sa position pour le moins suggestive, tirant avec force sur les anneaux de la ceinture pour s’assurer de la bonne mise en place…de l’engin !
« Voilà Jonathan ! Vous allez vous en rappeler de votre passage chez Jules le 19 octobre ! ». En me tendant mon sac de vêtement, elle prend soin de vérifier que mon doigt tient toujours en place et elle me glisse un bon de réduction de 15 euros sur mes prochains achats, le tout accompagné d’un clin d’œil complice et d’un petit chuchotement : « A bientôt hein !! ».
John…un client qui vous veut du bien… !
jeudi 20 octobre 2011
lundi 5 septembre 2011
Vous chantiez? J'en suis fort aise ! Eh bien! Ecopez maintenant…
Après les 2 mois de novembre successifs que nous venons d’éprouver et avant que la Toussaint, la vraie, n’arrive avec son cafard ambiant, nous avons eu envie de célébrer une journée estivale. Oh, rien de bien farfelu : un barbecue. Une discipline socialement admise qui consiste à braiser divers morceaux de viande (pour la plupart embrochés sur des morceaux de bois) par-dessus des charbons ardents, à déguster avec du vin rosé, de la salade de pâtes froides et de la sauce andalouse. C’est simple. C’est bon. Banco !
Tout a commencé par les courses. La magie de la boucherie Colruyt fonctionne en général assez bien : une fois la commande remplie et le ticket agrafé à sa chariote, il ne reste qu’à attendre que Wanda (c’est la voix de la boucherie Colruyt) entonne son mythique : « la commande numéro 498 est prête à la boucherie ». Efficace. C’était sans compter la population environnante qui, tout aussi intéressée que moi par les disciplines socialement admises, avaient tous décidé de profiter du seul samedi d’été ensoleillé de l’année 2011. Ah oui, j’oubliais : le barbecue veut apparemment aussi que parmi les bouts de viande, il y ait des brochettes de bœuf. Du coup, j’ai attendu mes brochettes durant 40 longues minutes…ce qui m’aura permis de tirer diverses conclusions :
- Mme Denis recevait son beau-frère qui est allergique au porc (en fait, il est en train de se convertir à l’Islam mais n’a pas encore osé avertir sa famille) ;
- Le legging revient à la mode, plus fleuri que jamais, chez la ménagère de moins de 50 ans ;
- Un enfant de 3 ans est capable de lécher la poignée d’un caddie sur toute sa longueur au moins 7 fois en 1 seule minute.
Les précieuses brochettes en main, il était temps de retrouver mon Laurent, de l’autre côté de la caisse, qui avait probablement dû ranger toutes les vidanges par taille et par étiquette.
Le soir arriva enfin ainsi que nos invités. Et là, le bonheur ! L’air chaud nous caressait le visage, la lumière se tamisait et le soir finit par tomber. Les bougies se mirent à scintiller sur les bords de fenêtres et on sortit même le lampadaire pour compléter la scène. Le barbecue bien chaud (embrasé à l’aide d’un sèche-cheveux et d’une boite de céréale…si, c’est important !) reçut bientôt le poulet mariné, les brochettes de bœuf, les merguez…tout le monde participait au dressage de la table et dans la liesse qui nous animait, les flashes lumineux qui éclairaient le ciel ne nous semblèrent pas menaçant. Bande de naïfs ! « Bha ils n’ont prévu des orages que dans la soirée ». 22h15, dans nos régions tempérées, c’est donc bien la soirée. Info confirmée.
Alors que les convives finissaient leur première assiette et que la viande, tournée 2, crépitait sur le feu, le vent commença soudain à monter. « Pas de panique ! Tranquille ! Qui veut un verre de vin ? » Mais la pluie, par petites goutes, accompagna bien vite les rafales. « Nan mais c’est rien, on va juste reculer un peu la table et ça va bien se passer ». Et là, ce fut le drame. L’apocalypse. La fin des temps. Le ciel se mit à déverser des trombes d’eau insensées. Tout s’envola : les serviettes, les sauces, les pâtes, les gens…comment ça j’exagère ? Un peu, seulement. Un fou rire s’empara de l’assemblée qui, dans une organisation plus que discutable, se mit à rentrer le campement. Tout le monde passa à la douche en emportant le pain ou la sauce andalouse. Et là, Laurent et moi, n’écoutant que notre courage, nous décidâmes de plonger sous la pluie et de sauver le poulet et les boudins toujours en cuisson sur la barbecue déjà éteint ! Dans un fou rire à peine imaginable, je me lançai sous la nuée et me retrouvai trempé en quelques secondes seulement. En bon gay bien appris, et malgré la tempête, j’essayais d’utiliser la pince à barbecue (un objet lui aussi socialement admis dans la discipline) pour attraper la volaille et la mettre dans le plateau. Le 1% hétéro de Laurent allié au torrent glacial qui se déposait sur son dos ont bien vite changé la donne : il se mit à attraper les boudins directement avec les mains, à les jeter dans le plateau en criant : « Tiens ! Tiens ! Prends ça ! Tiens ! Vas-y ! ». Wow !
Ca y était ! Ouf ! Tout et tout le monde était à l’abris, y compris les précieuses grillades. Après un léger moment d’hébétement et plusieurs fous rires, deux serviettes éponges plus tard, la table était recomposée par nos invités. Les verres de vin retrouvèrent leur propriétaires et la fête sembla pouvoir recommencer de plus belle… l’adrénaline s’effondra un peu et nous rendit le climat d’insouciance dont nous profitions jusque là. Quand soudain, alors que la tarte tchèque d’Isabelle venait d’être servie, accompagnée de sa glace « Nuit de Macadamia », le petit Stijn, 4 ans et demi, cru bon de faire remarquer à cette bande d’adultes inconscients que de l’eau, beaucoup d’eau, semblait s’infiltrer dans l’appartement. « Mais non hein Stijn, c’est rien, c’est… ». Ah si, c’est quelque chose…
Dans l’empressement du premier coup d’adrénaline, nous n’avions pas prévu que le carton de céréale (je vous avez dit que c’était important !) allait venir boucher l’évacuation de la plateforme et diriger l’eau tout droit vers la terrasse, d’abord, et jusqu’à la porte de l’appartement, ensuite. L’eau s’infiltra rapidement, les invités reprirent les rennes de l’opération « Sauvons le barbecue de Laurent et John ! ». Tout le monde s’agitait et moi je perdais les pédales. On me demandait de trouver des seaux et des torchons. Je paniquais. Je balançais des bassines, des boites Tupperwaere, des lingettes à poussière et des lavettes Vileda. Tout ce que je trouvais et que mon cerveau estimait absorbeur d’eau ou contenant était balancé d’un geste nonchalant et artistique vers les amis qui, eux, semblaient avoir compris mieux que moi ce qu’il y avait à faire. Et ça écopait en rythme, au milieu de rires parfois crispés. Pendant ce temps, alors que j’avais peu à peu l’impression de revivre « Le jour d’après », je ne trouvais rien de mieux à faire que d’immortaliser le moment et de prendre quelques photos. Ben quoi ? Moi, la photo, ça me détend…
Plus de peur que de mal ! Après quelques dizaines de minutes, tout le monde s’effondrait, éreinté de tant d’aventures. Le dévidoir était fonctionnel, l’appartement était racletté (du verbe « racletter », passer un coup de raclette vite fait) et je reprenais ma glace presque fondue alors que Stijn fignolait le travail au moyen d’une Vileda toute neuve.
J’en suis resté incrédule et médusé. Mais le souvenir est heureux et les rires étaient sincères. Je pense qu’au prochain barbecue, quand je dirai : « On mange à l’extérieur ou… ? », je sais ce que l’on me répondra : « Ca dépend…t’as des torchons ? ».
Et d’imaginer la fourmi ayant observé la scène, déjà bien nourrie de nos miettes et prête pour l’hécatombe orageuse (elle!), morte de rire, tapant de son poing-patte sur le sol : « Vous chantiez ? J’en suis fort aise ! Hé bien écopez maintenant ! »
mercredi 13 avril 2011
mardi 12 avril 2011
lundi 11 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
Après l'effort...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSGFD7MX-pE_-SIMkYnZF1FfExQo3Hnwxv2MU9RCGK0GGfF6ZLp8Tx6zfScV1_l4GENAIvRfjzDet0jyKC1RhvAGFEKP-UztZoSH_4tpbhd0hv6EcwoquHWzNvB6AX-6AOSTNmySsFBCl6/s320/image-upload-95-780901.jpg)
Après une petite salade (très légère...) entre amis dans le brouhaha de la ville, et après le périple en taxi, on méritait bien un peu de réconfort non? Un petit cheese cake au bord de la plage, c'est ca les vacances! Je vous donne rdv demain pour vivre mon premier mariage juif en direct! Et oui, j'aurai une kipa. Ca, ce sera fait...
Vue sur rue...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU1eGEuIjmbgMQVEiQrTnxsmSx07Wqs6WzBNLyikSskpFBM-pbdFtyUHVb7335imu2eXQ-7slwSgxVddKA83Vjx9rsbH5xpOd9W0z1Qvze1cnWrOqSsuvPLF__3iqGT2CTyV3LWqRTFnta/s320/image-upload-96-767265.jpg)
Matinée passée à se remettre de nos émotions de la vieille. Le futur marié est en vie! Nous avons eu droit à une virée en taxi d'une bonne heure pour arriver à Tel Aviv. Un trajet digne d'une série tv, qui aura presque provoqué notre auto suicide mutuel après le meurtre violent du chauffeur de taxi. Il y a des vidéos et un récit complet à venir...sans les vidéos, vous ne m'auriez pas cru. Arrivée à l'hotel...où, d'après la vue de notre chambre, nous avons compris que la nuit ne sera pas des plus calmes. Qui sait ce que ce soir nous réserves?
samedi 9 avril 2011
vendredi 8 avril 2011
jeudi 7 avril 2011
dimanche 2 janvier 2011
De bien bonnes résolutions...
Bien ! Avant les bonnes résolutions 2011, faisons le point sur 2010. Hé oui ! Exposer publiquement mes bonnes résolutions de l’année écoulée ne pouvait que mener inévitablement à analyser leur accomplissement. Alors…j’ai tenu bon ou… ?
Améliorer mon côté manuel
Heu…j’ai rénové un appartement pendant 8 mois madame, ça compte ? OUI ! J’ai dépassé toutes mes limites : abattage de mur, peinture, saignées, pose de plaques d’isolation, vissage et dévissage, enduit, sciage, carrelage, etc. J’ai appris plus en 8 mois qu’en 28 années de vie ! Avec des déménagements à n’en plus finir et de multiple blessures de guerre, je crois qu’on peut le dire, résolution respectée !
Faire plus d’exercice physique
Heu…j’ai rénové un appartement pendant 8 mois madame, ça compte ? OUI ! Mais ce n’est pas tout ! J’ai suivi, tout seul comme un grand, un programme d’abdo (avec le ballon de femme enceinte, je l’avais promis, je l’ai fait !) pendant 4 mois. Bon, toujours pas de tablettes à l’horizon mais c’est déjà plus acceptable. Associé aux travaux, cela m’aura valu la perte de près 10Kg. Comme prévu, également, j’ai pris les escaliers au boulot quasiment tout le temps (personne n’est à l’abri d’une baisse de régime). J’ai pu remettre les pantalons de mes 18 ans…un vrai bonheur !
Se laisser vivre
Là, j’avoue qu’il y a eu un peu de laisser aller. L’appartement, toujours lui. A coups de grosses fatigues, j’ai souvent sombré dans le sommeil bien trop top. Plus le temps de voir les amis, plus d’énergie pour se laisser aller. Ceci dit, depuis octobre, j’ai récupéré mes heures perdues ! Lever tardif les week-ends, d’innombrables soirées avec les amis, des thalassos, des séances intensives de séries télé, des dimanches-pyjama. Je me suis même remis à la PS3 ! J’ai rattrapé quelques bouquins de retard et, depuis l’arrivée de mon petit piano, j’ai également retrouvé l’agilité de mes phalanges. Le sacrifice en valait la peine : j’ai maintenant un petit nid douillet où me laisser vivre !
Etre plus franc et honnête en toute diplomatie
Pour rappel : « Les gens peuvent entendre ce qu’on a à leur dire, ce que l’on pense vraiment, sans faux détour, sans mensonge même de bon cœur ». Ca, c’est fait ! Cela m’aura valu la disparition de quelques personnes…dommages collatéraux. Je vous conseille la manœuvre : elle permet de gagner beaucoup de temps, d’épargner beaucoup d’énergie et d’éviter bon nombre de frustration.
Etre créatif et débordant
Là aussi, je pense que la mission est accomplie. Entre les créations graphiques, les photos, les sites web, le piano et les petites idées qui explosent ici et là, je crois que j’ai fait ma part de créativité en 2010.
Et 2011 alors ?
Tout d’abord, continuer à tenir les bonnes résolutions de 2010…sauf la première ! Aucune envie de développer mon côté bricolo cette année. Non, n’insistez pas, c’est définitif ! Pas de clous, pas de vis, pas de plaques d'isolation. Pour le reste, je vais tout faire pour maintenir le cap ! Ensuite…
Donner une seconde vie à Onirys
2010 n’a pas vraiment été l’apogée pour mon petit bébé. J’ai plein de projets que je compte bien prendre enfin le temps de réaliser. Je vise une réouverture pour février 2011… Allez, on s’accroche !
2 articles par mois sur « Vous d’abord ! »
En 2010, c’est principalement « Laurent et John rénovent » qui a vécu. Car 5 articles en 2010 sur « Vous d’abord ! », c’est mal. C’est très mal. Je vise donc les 24 articles en 2011…2 par mois…je sais, je suis dingue mais j’ai envie d’essayer. Hop, et de 1!
Arrêter de dépenser de l’énergie inutilement
2010 a été une année riche en apprentissage. Mon côté bon samaritain associé à ma nature passionnée me fait régulièrement m’accrocher aux personnes en difficulté. Du mal d’amour à la crise existentielle, de la déprime passagère à la crise financière, j’essaye tant bien que mal d’aider ceux que j’aime pour qu’ils (re)trouvent leur part de bonheur. Ceci dit, je me suis aperçu cette année écoulée que j’ai dépensé une quantité d’énergie phénoménale pour des personnes qui, au final, ne font rien pour s’en sortir. Corollaire : beaucoup de cette énergie s’envole également pour tenter de maintenir des amitiés avec des gens qui, semble-t-il, n’ont pas réellement envie d’y mettre du leur. J’ai donc décidé que 2011 serait dédiée à tous ceux qui rendent ma vie meilleure au quotidien, ceux qui prennent des nouvelles, ceux qui proposent, ceux qui inondent de sourires, ceux qui sont présents, ceux qui s’accrochent, ceux qui en veulent. Tant pis pour les autres. C’est dur ? Oui, madame, mais la vie, c’est ça aussi !
Voyages, voyages…
Cette année je veux bouger ! Je veux revoir mes amis Erasmus, je veux revoir mon Irlande de cœur. Je veux me faire de petits week-end dépaysants et découvrir les trésors du pays. J’ai envie que mon appareil photos chauffe devant les paysages que je traverserai ! Israël et l’Irlande sont déjà au programme. Le reste suivra… !
Repositionnement professionnel
J’aime mon boulot. J’adore mon boulot. Mais il arrive, comme à tout le monde, que mon boulot me sorte par les yeux. Pourquoi ? Principalement pour deux raisons. La première est que je me laisse souvent dépasser par mes envies. La seconde est que je suis régulièrement frustré de ne pas arriver aux accomplissements désirés. Je vais donc réorganiser ma trajectoire pour, d’une part, utiliser mon énergie efficacement sur des projets porteurs et, d’autre part, parvenir à des réalisations concrètes. Advienne que pourra…
Développer davantage mes compétences graphiques
C’est un monde qui me passionne. Et je pense, au final, que c’est là que je dois finir. Photographie, dessin vectoriel, mise en page, site web, flyers, cartes de visite, etc. tout cela coule définitivement dans mes veines. Alors cette année, je vais tenter de me faire un petit programme structuré d’apprentissage et de formation pour compléter mes compétences.
30 before 30
Le 24 février prochain, j’aurai 29 ans. Et 29 ans, c’est un an avant 30 ans. Et 30 ans, c’est un cap, quoi qu’on en dise. En tout cas, pour moi, ça l’est. C’est pourquoi j’ai commencé une petite liste des 30 choses qu’il faut absolument que je fasse avant mes 30 ans. Toutes vos idées sont les bienvenues !! Publication de la liste prochainement sur le blog…enfin…les points qui seront publiables, du moins !! :D
Améliorer mon côté manuel
Heu…j’ai rénové un appartement pendant 8 mois madame, ça compte ? OUI ! J’ai dépassé toutes mes limites : abattage de mur, peinture, saignées, pose de plaques d’isolation, vissage et dévissage, enduit, sciage, carrelage, etc. J’ai appris plus en 8 mois qu’en 28 années de vie ! Avec des déménagements à n’en plus finir et de multiple blessures de guerre, je crois qu’on peut le dire, résolution respectée !
Faire plus d’exercice physique
Heu…j’ai rénové un appartement pendant 8 mois madame, ça compte ? OUI ! Mais ce n’est pas tout ! J’ai suivi, tout seul comme un grand, un programme d’abdo (avec le ballon de femme enceinte, je l’avais promis, je l’ai fait !) pendant 4 mois. Bon, toujours pas de tablettes à l’horizon mais c’est déjà plus acceptable. Associé aux travaux, cela m’aura valu la perte de près 10Kg. Comme prévu, également, j’ai pris les escaliers au boulot quasiment tout le temps (personne n’est à l’abri d’une baisse de régime). J’ai pu remettre les pantalons de mes 18 ans…un vrai bonheur !
Se laisser vivre
Là, j’avoue qu’il y a eu un peu de laisser aller. L’appartement, toujours lui. A coups de grosses fatigues, j’ai souvent sombré dans le sommeil bien trop top. Plus le temps de voir les amis, plus d’énergie pour se laisser aller. Ceci dit, depuis octobre, j’ai récupéré mes heures perdues ! Lever tardif les week-ends, d’innombrables soirées avec les amis, des thalassos, des séances intensives de séries télé, des dimanches-pyjama. Je me suis même remis à la PS3 ! J’ai rattrapé quelques bouquins de retard et, depuis l’arrivée de mon petit piano, j’ai également retrouvé l’agilité de mes phalanges. Le sacrifice en valait la peine : j’ai maintenant un petit nid douillet où me laisser vivre !
Etre plus franc et honnête en toute diplomatie
Pour rappel : « Les gens peuvent entendre ce qu’on a à leur dire, ce que l’on pense vraiment, sans faux détour, sans mensonge même de bon cœur ». Ca, c’est fait ! Cela m’aura valu la disparition de quelques personnes…dommages collatéraux. Je vous conseille la manœuvre : elle permet de gagner beaucoup de temps, d’épargner beaucoup d’énergie et d’éviter bon nombre de frustration.
Etre créatif et débordant
Là aussi, je pense que la mission est accomplie. Entre les créations graphiques, les photos, les sites web, le piano et les petites idées qui explosent ici et là, je crois que j’ai fait ma part de créativité en 2010.
Et 2011 alors ?
Tout d’abord, continuer à tenir les bonnes résolutions de 2010…sauf la première ! Aucune envie de développer mon côté bricolo cette année. Non, n’insistez pas, c’est définitif ! Pas de clous, pas de vis, pas de plaques d'isolation. Pour le reste, je vais tout faire pour maintenir le cap ! Ensuite…
Donner une seconde vie à Onirys
2010 n’a pas vraiment été l’apogée pour mon petit bébé. J’ai plein de projets que je compte bien prendre enfin le temps de réaliser. Je vise une réouverture pour février 2011… Allez, on s’accroche !
2 articles par mois sur « Vous d’abord ! »
En 2010, c’est principalement « Laurent et John rénovent » qui a vécu. Car 5 articles en 2010 sur « Vous d’abord ! », c’est mal. C’est très mal. Je vise donc les 24 articles en 2011…2 par mois…je sais, je suis dingue mais j’ai envie d’essayer. Hop, et de 1!
Arrêter de dépenser de l’énergie inutilement
2010 a été une année riche en apprentissage. Mon côté bon samaritain associé à ma nature passionnée me fait régulièrement m’accrocher aux personnes en difficulté. Du mal d’amour à la crise existentielle, de la déprime passagère à la crise financière, j’essaye tant bien que mal d’aider ceux que j’aime pour qu’ils (re)trouvent leur part de bonheur. Ceci dit, je me suis aperçu cette année écoulée que j’ai dépensé une quantité d’énergie phénoménale pour des personnes qui, au final, ne font rien pour s’en sortir. Corollaire : beaucoup de cette énergie s’envole également pour tenter de maintenir des amitiés avec des gens qui, semble-t-il, n’ont pas réellement envie d’y mettre du leur. J’ai donc décidé que 2011 serait dédiée à tous ceux qui rendent ma vie meilleure au quotidien, ceux qui prennent des nouvelles, ceux qui proposent, ceux qui inondent de sourires, ceux qui sont présents, ceux qui s’accrochent, ceux qui en veulent. Tant pis pour les autres. C’est dur ? Oui, madame, mais la vie, c’est ça aussi !
Voyages, voyages…
Cette année je veux bouger ! Je veux revoir mes amis Erasmus, je veux revoir mon Irlande de cœur. Je veux me faire de petits week-end dépaysants et découvrir les trésors du pays. J’ai envie que mon appareil photos chauffe devant les paysages que je traverserai ! Israël et l’Irlande sont déjà au programme. Le reste suivra… !
Repositionnement professionnel
J’aime mon boulot. J’adore mon boulot. Mais il arrive, comme à tout le monde, que mon boulot me sorte par les yeux. Pourquoi ? Principalement pour deux raisons. La première est que je me laisse souvent dépasser par mes envies. La seconde est que je suis régulièrement frustré de ne pas arriver aux accomplissements désirés. Je vais donc réorganiser ma trajectoire pour, d’une part, utiliser mon énergie efficacement sur des projets porteurs et, d’autre part, parvenir à des réalisations concrètes. Advienne que pourra…
Développer davantage mes compétences graphiques
C’est un monde qui me passionne. Et je pense, au final, que c’est là que je dois finir. Photographie, dessin vectoriel, mise en page, site web, flyers, cartes de visite, etc. tout cela coule définitivement dans mes veines. Alors cette année, je vais tenter de me faire un petit programme structuré d’apprentissage et de formation pour compléter mes compétences.
30 before 30
Le 24 février prochain, j’aurai 29 ans. Et 29 ans, c’est un an avant 30 ans. Et 30 ans, c’est un cap, quoi qu’on en dise. En tout cas, pour moi, ça l’est. C’est pourquoi j’ai commencé une petite liste des 30 choses qu’il faut absolument que je fasse avant mes 30 ans. Toutes vos idées sont les bienvenues !! Publication de la liste prochainement sur le blog…enfin…les points qui seront publiables, du moins !! :D
Me reste à vous souhaiter, comme chaque année, d'entreprendre celle-ci avec coeur et passion. Ne subissez pas votre vie mais attrapez-la des deux mains et modelez-la. Chacun à le pouvoir de se sculpter son bout de bonheur...et ce serait dommage de ne pas en profiter.
Simplicité et légèreté, deux beaux mots d'ordre pour 2011!
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