Le rire est un moteur de vie, comme une pilule magique qui vous procure instantanément du bonheur à forte dose. Dans la série « c’est pas bien de se moquer mais on le fait quand même », je me suis promis de vous raconter l’histoire de l’homme-blague…
Contexte : une charmante amie que nous appellerons Sophie (puisque c’est son prénom) vient quérir mes services pour la conception d’une affiche de 1.20m sur 2.20m qui servira au décor d’une pièce de théâtre. L’histoire devient intéressante au moment où l'on sait que Reynald doit recevoir le fichier pour imprimer l’image. Reynald, c’est l’homme-blague.
Après moult aventures pour faire parvenir à notre homme-blague le CD contenant le fichier, je reçois un petit message, comme un SOS, comme une bouteille à la mer :
« John, c’est Sophie. Voici le numéro du gars qui doit imprimer l’affiche, il a demandé que tu l’appelles. Fais-le au plus vite ! Merci ! 0478/**.**.** »
Pris de panique face à cette alerte et connaissant l’urgence de la situation, je me décide à appeler Reynald, que je ne connais ni de Laurel, ni de Hardy, afin de prendre connaissance du problème.
« Tûûûûût… » (ça sonne…)
- Allô ?
- Oui, bonjour, Jonathan à l’appareil, l’ami de Sophie qui a fait l’affiche pour le théâtre
- Han !
Imaginez de préférence l’accent de Mouscron/Estaimpuis. Si vous ne le connaissez pas, imaginez n’importe quel accent belge, l’homme-blague fonctionne avec une large gamme de tonalités !
- On m’a demandé de vous appeler donc voilà…
- Han ouais…
- [blanc]
Je suis pris d’un doute profond et glacial mais j’articule néanmoins :
- Quel est donc le problème ?
- Ho ben y a pô de problème, hein ! Ca va, ca va.
- …
Etonné, je suppute (mais que ce mot est vulgaire !) une erreur de communication et m’apprête à prendre congé de Reynald. Cependant, en guise d’au revoir, j’entends :
- Ouais. Ah ! En fait, j’ai un CD, lô ! Avec une affiche. Ben j’arrive pô à l’ouvrir, hein ! Ca na vô pô !
- … hu hu… Peut-être que c’est pour ça qu’on m’a demandé de vous appeler ?
- Ho, je sais pô, moi. C’est possible…
Je suis pris d’une convulsion cervicale et d’une tension de l’œil. Tout va bien. Respirons. Je demande alors à l’homme-blague quel est le problème. Il m’explique donc que : « Le fichier ne s’ouff’ pô ». Moi, de lui demander : « Mais quel est le message d’erreur ? ». A ces mots, l’homme-blague ne se sent pas de joie, et pour montre sa bonne foi, s’encourt vers sa voiture sans mot, ni voix. Une succession de bruits de porte, d’escalier, de rue, de portière nous amènent au cri victorieux :
- ‘a y est ! J’ai le cédéée, hein !
- … fort bien, mais… (Que dire ? Mais je vous le demande, que dire ?)le message d’erreur, c’est quoi ?
- A mais ça je ne sais pô, moi, y n’a rien d’écrit su’l cédéée !
Je reste pantois (ma française de collègue dirait : je reste plan-plan…) et me contente d’un simple « ok », déjà effrayé par la suite des évènements. Je propose donc de lui envoyer un format plus standard, histoire de simplifier au maximum la tâche du Reynald. Au final, de lui demander :
- Je pourrais peut-être vous l’envoyer par e-mail, ce serait plus rapide ?
- Ah oui mais moi j’ai pô d’e-mail, hein !
- Vous n’avez pas d’e-mail ??
- Ha nan. Nan, nan.
Je conçois que même en 2009, même en possédant un PC et même en étant un homme-blague, on ne possède pas forcément d’adresse électronique. Prêt à lui proposer un envoi standardisé via CD avec mode d’emploi sur comment le sortir de l’enveloppe et le placer dans le lecteur, je me laisse entendre :
- Par contre, j’ai une adresse MSN ! Han Han !
- …
Et voilà comment s’est terminé le coup de fil de la semaine avec Reynald, l’homme qui ne sait pas pourquoi je l’appelle, l’homme qui lit les erreurs de fichier à même le CD, l’homme qui n’a pas d’adresse e-mail mais quand même une adresse MSN…
Et de penser à Dany Boon qui disait si bien que « la twingo, c’est pas une voiture, c’est une blague ! », j’ai conclu après avoir raccroché que Reynald était le premier homme-blague que j’entendais. Et il m’est presque (je dis bien « presque ») venu l’envie de le rencontrer afin de toucher du regard un bout de cette fantastique réalité.
samedi 28 février 2009
vendredi 27 février 2009
La tortue qui voulait devenir artiste...
Il y a parfois des ambitions que l’on ne peut ni comprendre, ni imaginer. Des envies qui dépassent l’imaginable et s’envolent vers les frontières de l’insoluble pour finir par se déposer sur un tapis d’accompli. Ca étonne. Ca surprend. Ca attendrit. Bref, ça fait rêver.
Il y a neuf mois de ça, arrivaient dans notre logis deux compagnes aquatiques écaillées de la tête aux pattes : Caroline et Martin. Les tortues, rapidement renommées « les tounes », ponctuent notre quotidien de petits coups de carapace, de bâillements intempestifs, de cache-cache dans les galets et de dos crawlé en maillot et bonnet réglementaires.
Si Martin a toujours fait preuve d’une timidité naturelle et d’une anxiété latente, Caroline, elle, s’est toujours montrée aventurière et franche. Elle n’hésite pas à sortir le cou hors de l’eau pour mâchouiller sa crevette directement du fournisseur ou à frapper le carreau de sa petite patte de toune quand elle est en colère (Martin lui porte parfois un peu sur les nerfs !). Mais le cœur aventureux de notre reptile carapacée portait plus d’envies que nous le pensions.
Ce matin, les yeux brumeux d’une longue nuit de plomb, je salue comme à l’habitude les deux habitantes de l’aquarium. Enfin non…pas comme d’habitude, puisque je n’en salue qu’une seule ! Fichtre ! J’ai beau fouiller l’aquarium de fond en comble (ce qui fut fait rapidement, disons-le !), rien. Caroline avait disparu…
Mais comment une tortue d’eau peut-elle disparaitre, comme ça, sans laisser de trace ?
Les scénarios (ou scénarii, on peut dire les deux) les plus fous ont parcouru mon esprit. Caroline avait échafaudé son plan depuis la dernière épuration d’eau de l’aquarium. Elle savait que le niveau serait plus haut, qu’elle pourrait grimper sur la pompe, passer au-dessus de l’aquarium et descendre en rappel le long du câble électrique. Elle avait alors prévu de se confectionner un parachute au moyen de mouchoirs en papier, de ficelle alimentaire et de scotch (Caroline TouneGyver) pour atterrir en douceur sur le carrelage et partir à l’aventure…mais à l’aventure de quoi ?
Après 20min de recherches infructueuses, nous avons émis l’hypothèse qu’elle pouvait avoir été mangée par Martin, enlevée par des extratortuterrestres ou encore qu’elle avait pris les clés de la voiture et s’en était allée à Paris où elle espérait faire carrière dans le modern Jazz. Nos larmes déjà aux creux des yeux, une illumination: la boîte à partition…
Caroline était là, le nez entre la clé de sol et le fa dièse. Elle avait bravé tous les dangers jusqu’au piano. L’âme musicienne, elle avait voulu, à son tour, pianoter quelques mélodies et laisser s’exprimer son talent. N’ayant pas son kit d’escalade, elle a dû se rendre à l’évidence de cet Everest et aura saupoudré ses restes de rêve sur les doubles croches d’une Sonate au clair de lune.
Rétablie dans ses appartements originels, elle a dévoré un petit repas bien mérité et s’est ensuite laissée porter par la plante artificielle, dans un sommeil réparateur. Le cou dans la carapace, on voyait de petites bulles s’échapper et laisser éclater à la surface les bouts de songe d’une tortue qui voulait devenir artiste…
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mFVkU3_p-OymBSUWXjvJwiIIrhUfeiknOBc6MkrOD6WYjhALKFdsuwxFGny32Ndq6OOAJWYFRWT1yYxCHTItkopAPHuPb_G3b_PlTuzj-XwqWrfbk7WdcoZM2YOq4yoPNGoXSUBwDRw2/s320/turtle-and-dragonfly-small.png)
Il y a neuf mois de ça, arrivaient dans notre logis deux compagnes aquatiques écaillées de la tête aux pattes : Caroline et Martin. Les tortues, rapidement renommées « les tounes », ponctuent notre quotidien de petits coups de carapace, de bâillements intempestifs, de cache-cache dans les galets et de dos crawlé en maillot et bonnet réglementaires.
Si Martin a toujours fait preuve d’une timidité naturelle et d’une anxiété latente, Caroline, elle, s’est toujours montrée aventurière et franche. Elle n’hésite pas à sortir le cou hors de l’eau pour mâchouiller sa crevette directement du fournisseur ou à frapper le carreau de sa petite patte de toune quand elle est en colère (Martin lui porte parfois un peu sur les nerfs !). Mais le cœur aventureux de notre reptile carapacée portait plus d’envies que nous le pensions.
Ce matin, les yeux brumeux d’une longue nuit de plomb, je salue comme à l’habitude les deux habitantes de l’aquarium. Enfin non…pas comme d’habitude, puisque je n’en salue qu’une seule ! Fichtre ! J’ai beau fouiller l’aquarium de fond en comble (ce qui fut fait rapidement, disons-le !), rien. Caroline avait disparu…
Mais comment une tortue d’eau peut-elle disparaitre, comme ça, sans laisser de trace ?
Les scénarios (ou scénarii, on peut dire les deux) les plus fous ont parcouru mon esprit. Caroline avait échafaudé son plan depuis la dernière épuration d’eau de l’aquarium. Elle savait que le niveau serait plus haut, qu’elle pourrait grimper sur la pompe, passer au-dessus de l’aquarium et descendre en rappel le long du câble électrique. Elle avait alors prévu de se confectionner un parachute au moyen de mouchoirs en papier, de ficelle alimentaire et de scotch (Caroline TouneGyver) pour atterrir en douceur sur le carrelage et partir à l’aventure…mais à l’aventure de quoi ?
Après 20min de recherches infructueuses, nous avons émis l’hypothèse qu’elle pouvait avoir été mangée par Martin, enlevée par des extratortuterrestres ou encore qu’elle avait pris les clés de la voiture et s’en était allée à Paris où elle espérait faire carrière dans le modern Jazz. Nos larmes déjà aux creux des yeux, une illumination: la boîte à partition…
Caroline était là, le nez entre la clé de sol et le fa dièse. Elle avait bravé tous les dangers jusqu’au piano. L’âme musicienne, elle avait voulu, à son tour, pianoter quelques mélodies et laisser s’exprimer son talent. N’ayant pas son kit d’escalade, elle a dû se rendre à l’évidence de cet Everest et aura saupoudré ses restes de rêve sur les doubles croches d’une Sonate au clair de lune.
Rétablie dans ses appartements originels, elle a dévoré un petit repas bien mérité et s’est ensuite laissée porter par la plante artificielle, dans un sommeil réparateur. Le cou dans la carapace, on voyait de petites bulles s’échapper et laisser éclater à la surface les bouts de songe d’une tortue qui voulait devenir artiste…
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mFVkU3_p-OymBSUWXjvJwiIIrhUfeiknOBc6MkrOD6WYjhALKFdsuwxFGny32Ndq6OOAJWYFRWT1yYxCHTItkopAPHuPb_G3b_PlTuzj-XwqWrfbk7WdcoZM2YOq4yoPNGoXSUBwDRw2/s320/turtle-and-dragonfly-small.png)
jeudi 26 février 2009
L’émulsion par l’humour
Quand on décide de nommer son blog « Vous d’abord », la règle c’est de parler un peu de soi et beaucoup des autres. Après tout, on ne se découvre véritablement que dans le regard de ceux qui nous entourent. Comme dirait l’autre : c’est vrée ! (orthographe sous ©). Hier, j’ai failli m’endormir avec mon cadeau d’anniversaire sur le dos : un t-shirt unique et totalement époustouflant, libellé à l’avant « Heu…on se touche ? » et à l’arrière « I love Carrie »…
Mais qui est Carrie et pourquoi se toucher ?
Carrie, c’est un délire ambulant. C’est un concept tout en douceur et en extravagance. Carrie, c’est ma copine à moi. Elle fait du tiramisu au spéculoos, elle apporte le Times Up, elle réinvente Lucas Federer ou Brigitte Betancourt, elle se déguise en miss Tournai, elle travaille avec des gens pas tout net et quand elle quitte ma maison, la tristesse dans les yeux, elle ponctue son au revoir d’un « c’était bien gaie en tout cas »… Ca, c’est Carrie.
Et quand elle se retrouve en vidéoconférence avec Tel Aviv et qu’elle apprend que les juifs reçoivent, en plus de leur prénom, un prénom juif, elle sautille, tout en spontanéité pour crier : « Ouii ! Mimisiku ! »
La thérapie par le rire, j’adhère, j’adore. Une journée où l’on ne rit pas est une journée perdue… c’est pourquoi, un mercredi de temps à autres, je sèche mon cours de macramé pour accueillir en notre logis une grosse vague de boost-moral. Vous mettez des gens dans une pièce, des jeux de société débile, un appareil photo numérique, vous mettez sur la table des Grills et des chips au fromage, vous arrosez d’une larme apéritive et d’une bonne dose de fatigue. Vous secouez le tout et bizarrement, ça émulsionne. Ca pétille, ça se mélange, ça change de couleur et au final, ça explose. C’est l’émulsion par l’humour.
La recette, simple et originale, est vivement conseillée dans les cas de dépression intense, de neurasthénie passagère, de déprime météorologique ou d’eczéma de type 2. Et pour bien préparer l’émulsion, je vous conseille de commencer par ici : http://leblogdecarrie.blogspot.com/ juste histoire de vous faire la main. (ceci n’a cependant aucune connotation sexuelle)
J’ai finalement enlevé le T-shirt pour ne pas trop le froisser et me suis endormi paisible et serein, fatigué d’avoir ri de si bon cœur.
Et voilà comment vous ne saurez jamais pourquoi il y est écrit : « Heu…on se touche ? »
Mais qui est Carrie et pourquoi se toucher ?
Carrie, c’est un délire ambulant. C’est un concept tout en douceur et en extravagance. Carrie, c’est ma copine à moi. Elle fait du tiramisu au spéculoos, elle apporte le Times Up, elle réinvente Lucas Federer ou Brigitte Betancourt, elle se déguise en miss Tournai, elle travaille avec des gens pas tout net et quand elle quitte ma maison, la tristesse dans les yeux, elle ponctue son au revoir d’un « c’était bien gaie en tout cas »… Ca, c’est Carrie.
Et quand elle se retrouve en vidéoconférence avec Tel Aviv et qu’elle apprend que les juifs reçoivent, en plus de leur prénom, un prénom juif, elle sautille, tout en spontanéité pour crier : « Ouii ! Mimisiku ! »
La thérapie par le rire, j’adhère, j’adore. Une journée où l’on ne rit pas est une journée perdue… c’est pourquoi, un mercredi de temps à autres, je sèche mon cours de macramé pour accueillir en notre logis une grosse vague de boost-moral. Vous mettez des gens dans une pièce, des jeux de société débile, un appareil photo numérique, vous mettez sur la table des Grills et des chips au fromage, vous arrosez d’une larme apéritive et d’une bonne dose de fatigue. Vous secouez le tout et bizarrement, ça émulsionne. Ca pétille, ça se mélange, ça change de couleur et au final, ça explose. C’est l’émulsion par l’humour.
La recette, simple et originale, est vivement conseillée dans les cas de dépression intense, de neurasthénie passagère, de déprime météorologique ou d’eczéma de type 2. Et pour bien préparer l’émulsion, je vous conseille de commencer par ici : http://leblogdecarrie.blogspot.com/ juste histoire de vous faire la main. (ceci n’a cependant aucune connotation sexuelle)
J’ai finalement enlevé le T-shirt pour ne pas trop le froisser et me suis endormi paisible et serein, fatigué d’avoir ri de si bon cœur.
Et voilà comment vous ne saurez jamais pourquoi il y est écrit : « Heu…on se touche ? »
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjePv_YHM3PoyGzpJMbCC_Op6VCsk31NOErp-qAgVTEfolfk0Ybx4HZfajlN2vk0CUJc43ON9SWofhasKMc1Ijien5ixR9zax0USNPZ_E9hbuuttdsWZUFlB4jXqL1Oetq2PuMrS19RMNjt/s320/Image1.jpg)
mercredi 25 février 2009
Envolée Citrique Inaugurale
Je me souviens, enfant, de ces sensations rares et effrayantes que sont celles de déposer sur la langue un bonbon citrique. Rares, car les parents bienveillants sont à l'affût de la moindre carie; effrayantes car elle présuppose une crispation des muscles du visages, un picotement dans la bouche, une larme qui coule de l’œil. Bravant les interdits, je me procurais parfois une douzaine de gommes acidulées, toutes plus colorées les unes que les autres, et je me remplissais la bouche jusqu’à ne plus pouvoir en mettre un seul. Là, je sentais mon cœur battre, ma papilles s’affoler, mes lèvres se crisper : je vivais l’envolée citrique…
A l’instar d’une envolée lyrique, l’envolée citrique se laisse présager. Elle ne semble pas toujours utile mais elle procure une émotion particulière que l’on ne peut associer à rien d’autre. Elle permet de recréer un état unique, comme si elle en était le seul interrupteur. Ce blog, c’est mon envolée citrique. C’est partager ces moments incongrus qui provoquent sourires et émotions, étonnement et questionnements. C’est succomber à mon envie d’écrire tout en partageant l’incongru, le drôle, l’impossible, l’improbable.
J’y mettrai tout et rien, voire peut-être aussi d’autres choses, dans un désordre déambulatoire, sur équilibre instable. J’inventerai des mots et des personnages, je jurerai sur l’honneur et en présence de mon avocat, je ferai des « praïvette djôque », je mettrai des photos que tout le monde se demandera pourquoi que je l’ai mis (sauf Marie-Couette) et par-dessus tout, je ferai ce que je veux car après tout, c’est MON blog (b****l de m***e !).
Mais une chose est encore plus sûre (notez le lien avec l’envolée citrique…hum !), c’est qu’avant de parler de moi, ce sera de vous, d’abord !
A l’instar d’une envolée lyrique, l’envolée citrique se laisse présager. Elle ne semble pas toujours utile mais elle procure une émotion particulière que l’on ne peut associer à rien d’autre. Elle permet de recréer un état unique, comme si elle en était le seul interrupteur. Ce blog, c’est mon envolée citrique. C’est partager ces moments incongrus qui provoquent sourires et émotions, étonnement et questionnements. C’est succomber à mon envie d’écrire tout en partageant l’incongru, le drôle, l’impossible, l’improbable.
J’y mettrai tout et rien, voire peut-être aussi d’autres choses, dans un désordre déambulatoire, sur équilibre instable. J’inventerai des mots et des personnages, je jurerai sur l’honneur et en présence de mon avocat, je ferai des « praïvette djôque », je mettrai des photos que tout le monde se demandera pourquoi que je l’ai mis (sauf Marie-Couette) et par-dessus tout, je ferai ce que je veux car après tout, c’est MON blog (b****l de m***e !).
Mais une chose est encore plus sûre (notez le lien avec l’envolée citrique…hum !), c’est qu’avant de parler de moi, ce sera de vous, d’abord !
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